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13 juillet 2011 3 13 /07 /juillet /2011 13:11

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Le Qatar? Vous avez bien dit Qatar, M. Blatter?

 


Cinq pays étaient candidats pour l'organisation de la 22ème édition de la  Coupe du monde de Football: l'Australie, le Japon, le Qatar, la Corée du Sud et les États-Unis.  La FIFA, elle, dans sa volonté de continuer à varier la géographie des pays organisateurs, en optant pour l'Asie en 2002 (Japon-Corée du Sud) puis pour l'Afrique en 2010(Afrique du Sud), octroya l’organisation de ce mondial au Qatar, pétit pays du Moyen-Orient, à la culture footballistIque (presque) inexistante. Qui l’eut cru à part Lustucru ?


Cette nomination aussitôt faite, entraina une serie de polémiques. Il eut d’abord la question de la corruption, des températures élévées en été, et maintenant pour des raisons climatiques notamment, la FIFA pourrait envisager de revoir des regles fondamentales du football en passant de la mi-temps au tier-temps. On se demande alors s’il est necessaire de changer les lois ou si ce fait est-il simplement motivé par l’argent, comme d’aucun le laisserait entendre ? Analyse.

 


Critiques

Considérée comme un vecteur de développement du football au Moyen-Orient, la nomination du Qatar comme organisateur de la Coupe du monde 2022 n’a fait que jaser jusque-là. La polémique a fusé au plus haut niveau dans la sphère politique. La président américain, Barack Obama avait  notamment jugé que c’était ''une mauvaise décision''.


La toute première polémique portait sur la capacié ce petit pays de 11 427 km² d’organiser un tel evenement. En effet, le football n’y est pas très devéllopé dans cet emirat plûtot connu pour sa position de troisième producteur mondial de gaz naturel. Pour cela Michel Platini, président de l’UEFA, ne voit pas d’un mauvais oeil l’idée d’une co-organisation, ce qui impliquerait un changement par rapport au plan original. « La Coupe du Monde 2022 appartient au Qatar, mais je pense qu’elle pourrait devenir la Coupe du Monde des pays du Golfe », a-t-il suggéré.

 

Cependant, il n’y a pas que la nomination du  Qatar  qui couler de l’encre : l’octroi de la coupe du Monde 2018 à la Russie, non plus ne passe pas. A plusieurs reprises la question épineuse de l’argent et de la corruption a été évoqué pour expliquer ces décisions de la FIFA ; dans le cas de la Russie, pays continent, mais aussi grand producteur de gaz, le choix pourrait se comprendre par l’influence politique et economique de ce pays, même si dans le fond les avancés en terme de liberté de la presse restent à désirer.

 

Outre manche, en Angleterre, d’aucun se demandent si les valises d’argent n’ont pas influencé l’octroi de ce mondial à la Russie, pays autant connu pour la corruption que pour ses reserves de gaz.

 

Toujours est-il que l’election de la Russie pour 2018, passe encore beaucoup mieux que celle du Qatar. La taille du pays, son climat, sa culture fooballistique beaucoup trop recente (voire inexistante) font que les seuls richesses qu’on lui connait generalement sont celles de son exotisme et de ses pétrodollars. Richesse qui, dit-on, lui a servi à se payer le soutien de grands noms du fooball, comme Zinédine Zidane.

 

Sepp Batter, Président de la FIFA, lui, a une toute autre explication : «L'attribution de la coupe du Monde de la FIFA 2018 à la Russie et de la Coupe du Monde de la FIFA 2022 au Qatar, dit-il, sont le signe que notre compétition phare a mis le cap sur de nouvelles contrées et, en tant que Président de l'instance dirigeante du football mondial, c'est pour moi une grande joie que de voir la Coupe du Monde de la FIFA s'étendre vers l'Europe de l'Est et le monde arabe, contribuant ainsi grandement à développer le football dans le monde entier ». Peut-etre a-t-il raison, mais certaines questions restent toujours en suspens.

 

L’épineuse question du climat.

Cette question a été tourné dans tous les sens puisque certaines des critiques de l’octroi de la Coupe du Monde au Qatar portaient sur la température caniculaires qu’il y fait pendant l’été. Pour y remedier plusieurs idées ont été proposées, parmis lesquels l’option de jouer le mondial en hiver. Cette decision impliquerait un chagement revolutionnaire, boulversant, dans le monde du football puisque le calendrier international en serait affecté. Pourtant l’idée a été proposé par Michel Platini, puis par Sepp Blatter lui-même, pour qui il n’ y avait aucun mal  «à ce que la Coupe du Monde 2022 se déroule en hiver, parce que quand vous jouez au Football vous devez protéger les principaux acteurs, les joueurs ». Même si dans le fond il n’y pas que les joueurs, il y aussi l’état de santé des supporters à prendre en compte.

 

Mais le Qatar à reponse à tout. Le pays pense à developper des nuages artificiels qui reguleraient la temperature dans les stades, et fonctioneraient à 100% à l’énergie solaire.

 

Le Qatar ne s’est pas arrêté là. L’organisation a annoncé vouloir utiliser le même système dans les centres d’entraînements des 32 sélections qualifiées, ainsi que dans les zones dédiées aux supporters. Un système de métro et de bus écologiques sont également prévus pour transporter les fans.

 

Accusation de corruption du Quatar.

Ce n’est un secret pour personne, le Qatar a de l’argent, beaucoup d’argent ! Et si les explications de la FIFA sur l’octroi de l’organisation du mondial 2022 ne semblent pas convaincre,  les accusations de fraudes, elles, parraissent de plus en plus tangibles.

 

Un mémorandum met en cause le Quatar avec notamment des accusations de corruptions de deux menbres de la FIFA, à savoir Hissa Hayatou et Jacques Anouma. L’affaire avait fait grand bruit d’autant plus que plusieurs preuves tangibles, dont des vidéos, avaient été annoncé par l’accusation. Véridique ou pas ? la Fédération Qatari de Football (QFA) ne s’est cependant pas laissé marché sur les pieds, et se défend de toute implication dans un affaire de corruption pour obtenir l’organisation ce mondial.

 

Pour la QFA, « le mémorandum contient une série d’accusations sérieuses, infondées et fausses à propos du Comité d’organisation. Aucun exemple spécifique du mauvais comportement qu’aurait eu le comité d’organisation, comme un paiement fait à une personne en particulier n’a été identifié». Reste à voir si ce expications convaincront. » Et de continuer: « Le comité est favorable à une enquête complète sur les allégations faites contre elle. Cependant, une telle enquête doit être assurément menée par un organisme qui a l'autorité et l'indépendance et qui écoutera notre version des faits. Il est complètement inapproprié que l'examen des affaires du comité soit basé sur des rumeurs non fondées et du journalisme imprécis.» 

 

Les regles du football vont-elles chagner pour s’adapter aux conditions de ce mondial ?

Venons-en sur le fond de la question, le sujet qui, selon moi, fera couler beaucoup d’encre : la Coupe du Monde 2022 sera-t-elle revolutionnaire dans les règles de jeux ? Il semble bien que nous pourrons très vite avancer vers cette option. Et pour cause : les Qatari ne veulent pas entendre parler d’un Mondial en hiver, et pour ce faire, ils sortent les grands moyens. Afin de lutter contre les températures extrêmes d’environs 50° en été dans la région, le Qatar développe un système de climatisation dans les douze stades qui devront accueillir l’événement.

 

La FIFA de son côté aurait trouvé une parade pour remédier aux fortes chaleurs. Selon un expert de la question interrogé par le The Guardian « la FIFA sait très bien que si on dépasse les 32°C, elle devra arrêter le match et faire jouer des tiers-temps de 30 minutes à la place des 45 minutes habituelles.» Ce qui par ailleurs serait révolutionnaire.

 

Mais ce serait surtout une occasion pour la FIFA de faire des profits considérables en termes de revenus publicitaires. Selon les explications du site Chronofoot.com « les tiers-temps impliquent plus de coupures donc plus d'espaces pour les annonceurs. Donc plus d'argent pour celui qui dispose de ce temps d'antenne à savoir la FIFA. »

 

En tout cas, face aux nombreuses affaires de corruption suite à l’octroi de ces deux Mondiales 2018 et 2022, respectivement à la Russie et au Qatar,  l'image de la FIFA déjà écornée et salie par la soif de l'or de nombreux de ses dirigeants, n'en sort pas glorieuse. 

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commentaires

S
Il y'a surement des raisons économiques et politique à cette décision qui en a surpris plus d'un... mais s'ils peuvent donner une autre dimension au football spectacle, pourquoi pas...
Répondre